OCCURRENCE: | 306005 accreditee |
CONTEXTE: | Briseida finit par succomber aux prières d'amour de Dionmède. |
COTEXTE ET CITATION: | La damaiselle est molt haitee E molt se fait joiose e lee De ce qu’il est si en ses laz. La destre manche de son braz, Nueve e fresche, d’un ciclaton, Li baille en lué de confanon. La jeune fille est très contente, sa joie est très vive de le voir ainsi pris au piège. En guise d’enseigne, elle lui donne alors sa manche droite, taillée dans une étoffe de soir toute neuve et éclatante. |
NOTES: | P. 336, v. 15173-78. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200156 accreditee |
CONTEXTE: | En ne s’engageant pas dans le tournoi, Gauvain ne se comporte pas en chevalier aux yeux des autres qui le prennent pour un marchand déguisé en chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Ja cil ne l’ossera desfandre Qui l’a amené en la vile, Il sert de molt malveise guile, Escuz et lances fait porter Et chevax an destre mener Et ensin les costumes amble Por ce que chevalier resamble. Il se fait franc en ceste guise Quant il vet an marcheandise. Jamais n’osera prendre sa défense celui qui l’a conduit dans la ville, car il use d’une indigne tromperie, en faisant transporter des écus et des lances et mener des chevaux par la bride. Il fraude ainsi les impôts coutumiers, en ressemblant à un chevalier. De cette manière il se fait exempt de taxe, alors qu’il va vendre sa marchandise. (371) |
NOTES: | P. 370, v. 5148-5156. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305487 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôte de Floire à Babylone lui raconte comment chaque année le sultan fait trancher la tête de sa favorite et fait venir les autres jeunes filles dans le verger pour faire son choix pour l’année à venir. |
COTEXTE ET CITATION: | Or devés del vergier oïr, por coi les fait illuec venir. Li vergiers est et biax et grans, nus n’est si biax ne si vaillans. De l’une part est clos de mur Tot paint a or et a asur, et desus, encontre un cretel, par devers destre a un oisel. |
NOTES: | P. 70, v. 1979-1986. La très longue description qui suit du verger reprend fidèlement les motifs caractéristiques de la description du locus amoenus. L’épisode constitue une inversion du topos de la rencontre des amants dans un verger. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305697 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir fait exprimer ses conditions par son chambellan, Nubie entre en cachette dans la prison de son père et reçoit la promesse de mariage de Bertrand. Elle fait nourrir convenablement les Français et les fera échapper en endormant les Sarrasins, son père et les geôliers. |
COTEXTE ET CITATION: | «Ma gentil dame voldroit o lui parler, «L’aumaçor fille qui tant fait a loer, «Il n’a si belle en .xiiij cités. «Se il li velt plevir et afiër «qu’il li fera toutes ses volantés, «Ancui serés de prison delivré. Et dist Bertranz: «Je vos afi, sor belle, «Que ja mais n’aie ne feme ne pucelle «Fors que vos, dame, que trop par estes belle.» I li afie a sa belle main destre, Si li plevist et Hernalz et Guillermes. Et dist la dame: «Ceste fiance est belle. «Je m’en irai prochacier nostre afaire; «Je revenrai desi a poi de terme: «Ne vos esmaiés mie.» «Ma noble dame, la fille de l’émir, voudrait lui parler. Dans 14 cités on ne peut trouver une si belle jeune fille. S’il (Bertrand) veut lui promettre sa foi et de lui obéir en tout, vous serez libéré de prison aujourd’hui. Et Bertrand lui dit: « Très belle dame, je jure de ne jamais avoir aucune femme ou jeune fille autre que vous, car vous êtes extrêmement belle.» Il le lui jure dans sa belle main droite. Hernaut et Guillaume font de même. La dame répond: «Cette promesse est belle. Je m’en vais m’occuper de notre affaire; je reviendrai sous peu, ne vous inquiétez pas.» |
NOTES: | Vers 812-816 voir aussi v. 864-883. |
SOURCE: | Anonyme, Prise de Cordres et de Sebille. Paris: Firmin Didot, 1896.Edition Ovide Densusianu |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 305913 accreditee |
CONTEXTE: | La vieille Gondrée trahit la confiance de sa maîtresse Euriaut. Elle l'espionne alors que la jeune fille se baigne et voit la marque -une violette- qu'elle a au sein droit. Elle va permettre à Lisiart de la voir et il pourra ainsi prétendre, en révélant l'existence de cette marque, qu'Euriaut n'a pas été fidèle à son ami Gérard. |
COTEXTE ET CITATION: | Hé ! Las ! On ne se puet garder De trahison, che savés bien. La vielle ki tant set d'engien. Et de mal, si k'el livre truis, A lués mis son oel au pertruis ; Sa damoisiele esgarde el baing, Et tantost a coisi le saing, Et voit sor sa destre mamiele Une vïolete nouviele Inde paroir sor la car blanke. La vielle vit cele samblanche, Lors vient au conte, si l'esvelle : "Or tost, sire quens, levés sus ! Bien porés venir au desus De chou que vous requis m'avés. Se vous par ensaignes volés Vostre queriele desraisnier, Ne vous en couvient araisnier Fors moi, sans faire vo delit, Mais or tost sus levés dou lit !" |
NOTES: | Pages 29-30, v. 641-661. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |