OCCURRENCE: | 101046 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Donoalain qui voulait espionner Tristan est abattu d'un coup d'épée par celui-ci, tandis que Godoene est transpercé d'une flèche. |
COTEXTE ET CITATION: | Denoalain est tost alez ; Ainz n'en sout mot, quant Tristran saut. Fuïr s'en veut mais il i faut ; Tristran li fu devant trop pres. Morir le fist. Denoalain approche. Avant que celui-ci ne devine quelque chose Tristan bondit. L'autre voulut s'enfuir mais n'y parvint pas. Tristan se trouvait déjà trop près de lui. Il le tua. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 222-223, vv. 4382-4386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104054 accreditee |
CONTEXTE: | La dame à qui la fille du comte d'Anjou et sa suivante ont demandé l'aumône leur donne volontiers l'hospitalité car elle reconnaît qu'elles sont de noble origine.p. 34, v. 1087-93. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainz estes, si con je devine, De grant lieu et de france orine : Bien le semble a vostre viaire Qui tant est douz et debonnaire, Et vo simple contenement Moustre certain ensaignement Que de haut lieu estes estrecte. Ainsi, vous êtes, je le devine, de haut parage et de noble origine. Cela transparaît dans votre visage qui est si doux et de bon air (de bonne race). Et votre simple maintien, à lui seul, renseigne avec certitude que vous êtes de haute extraction. |
NOTES: | Page 34, v. 1087] Voir aussi p. 40, v. 1282 ; 59, v. 1926 ; 68, v. 2201. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306001 accreditee |
CONTEXTE: | Pâris et Hélène tombent amoureux l'un de l'autre à leur première rencontre. |
COTEXTE ET CITATION: | El veeir e el parlement Qui il firent assez briefment, Navra Amors e lui e li Ainz qu’il se fussent departi. En lor forme e en lor senblance E por lor bele contenance Les a griefment espris Amors. Les regards et les quelques paroles qu’ils échangèrent rapidement, cela suffit pour qu’Amour les blessât l’un et l’autre avant qu’ils ne se séparent. Amour qui exalte la beauté de leurs corps, de leurs traits, de leur allure les a embrasés de ses feux. |
NOTES: | P. 156, v. 4355-61. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104198 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Bourges fait des cadeaux à la mairesse d'Étampes et à la maîtresse de l'Hôtel-Dieu pour les remercier de l'avoir secourue lorsqu'elle errait avec son enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Ses coffres fet tantost venir, Quer pas ne vouloit retenir Lez bien fes et les courtoisiez Que li orent fez sez amiez, Ainz leur voudra largement rendre, Se de ses jouaus veulent prendre. Assez leur a fet de biaus offres De jouaus qui furent es cofres ... |
NOTES: | [(Page&vers) P. 204, vv. 6709-6758. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306014 accreditee |
CONTEXTE: | Laïus, roi de Thèbes, va consulter l'oracle d'Apollon pour connaître le destin qui lui est réservé. |
COTEXTE ET CITATION: | Danz Apollo lui a mandé par un respons que ad doné que a presenz engendrera un felon filz qui l’ocira. Et Ainz que li ans fust passez, Edypodés fust engrendrez qui puis l’ocist a son pechié, si come il ert prophetizé. Sire Apollon lui a fait savoir, par un oracle qu’il lui a rendu, qu’il allait sur l’heure engendrer un mauvais fils qui le tuerait. Et avant que l’année fût passée, il engendra Œdipe qui ensuite le tua, pour son malheur, comme il avait été prédit. |
NOTES: | |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102374 accreditee |
CONTEXTE: | Un ermite révèle à Mordret le secret de sa naissance à mots couverts, et lui prédit qu'il tuera son père. Furieux et incrédule, Mordret le tue. Lancelot qui l'accompagnait prend la lettre qui se trouvait dans la main de l'ermite et la lit en cachette de Mordret. La lettre dévoile le secret en termes clairs. |
COTEXTE ET CITATION: | "Certes, fait li prodons, no fist, Ainz t'engendra uns autres rois qui mielz vaut et qui plus fist de toutes choses que cil ne fist que tu tiens a ton pere. [...] Si resgarde les lestres et voit qu'els disoient : "Os tu, Mordrez, par cui main je doi morir, saches vraiement que li rois Artus qui t'engendra en la fame le roi Loth d'Orcanie, ne fera mie mains de oit que tu as fet de moi." "Oh non, dit le prudhomme. C'est un autre roi qui t'engendra, de plus grande valeur et qui a accompli plus d'exploits que celui que tu considères comme ton père. [...] "Déchiffrant l'écrit, il en lut le contenu : "Téméraire Mordret, de la main de qui je dois mourir, sache que le roi Arthur qui t'engendra dans la femme du roi Loth d'Orcanie ne te traitera pas avec moins de rigueur que tu m'as traité". |
NOTES: | Tome II, p. 332-334, chap. XCVI ; t. V, p. 221-223. Traduction d' Alexandre Micha, Paris, UGD, Collection 10/18, 1984. |
SOURCE: | Anonyme, Lancelot en prose. Genève: Droz, 1980.Edition A.Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 200161 accreditee |
CONTEXTE: | L'Orgueilleuse de Logres explique à Gauvain que son agressivité à l’égard des chevaliers qu’elle rencontrait venait de sa douleur à cause de la mort de son ami tué par Guiromelant. |
COTEXTE ET CITATION: | Onques ne me prenoie garde Cui j’alasse contralïant, Ainz lo faisoie a escïant, Por ce que trover en volsisse Un si ireus que jou feïsse A moi irier et corrocier Por moi trestote depecier Que pieça volsisse estre ocise. Peu m’importait de savoir qui je tourmentais, je le faisais au contraire à dessein dans l’espoir d’en trouver un de si prompt à irriter que je réussirais à provoquer sa fureur et sa colère pour qu’il me mît en pièces, car je voulais depuis longtemps être tuée. |
NOTES: | P. 618, v. 9792-9799 ; p. 619. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200151 accreditee |
CONTEXTE: | Blanchefleur dont le château est encerclé par Aguingueron, explique à Perceval que à bout de provisions, elle est sur le point de se rendre. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais certes Ainz qu[e] il m’ait vive, M’ocirré je, si m’avra morte, puis ne m’an chaura s’i[l] m’en porte. Non vraiment ! Plutôt qu’il ne m’ait vivante, je me tuerai, il n’aura que mon cadavre. Peu m’importe alors s’il emmène ! |
NOTES: | P. 158, v. 1984-1986 ; trad. p. 159. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305606 accreditee |
CONTEXTE: | A son père qui lui propose de la marier, Hermengarde réplique qu’elle n’acceptera d’autre mari qu’Aymeri de Narbonne, dont elle est amoureuse vu son courage et sa réputation. Lui seul a osé tenir Narbonne contre les Sarrasins. Par chance pour elle, c’est justement l’homme que son père veut lui proposer. |
COTEXTE ET CITATION: | «Je n’avrai ja ne mari ne seignor, «Se .j.n’en ai qui est de grant valor, «C’est Aymeris, le noble pongneor, «Qui tient Nerbone et le pais d’entor, «Que refuserent li grant et li menor, «Tant redotoient la gent Sarrazinor, «Et cil la tient par force et par vigor, «Et desfant si contre gent paiennor «Q’Ainz n’en perdi demi pié ne plain dor. «Et por ice q’an le tient au meillor, «Ai ge vers lui si tornée m’amor, «Se ge ne l’ai, n’avrai mari nul jor». «Je n’aurai jamais ni mari ni seigneur à moins qu’il ne soit de grande valeur. Je parle d’Aymeri, le noble guerrier, qui tient Narbonne et le pays d’alentour ; pays que refusèrent grands et petits seigneurs, tellement ils redoutaient les Sarrasins, mais que, lui, garde et défend si fortement et vigoureusement contre les Sarrasins qu’il n’en a perdu ni un demi-pied ni la largeur de la main. Et parce qu’on le considère comme le meilleur, je lui ai donné mon amour, et si je ne peux l’avoir, lui, je ne prendrai jamais de mari» (ma traduction) |
NOTES: | P. 104, laisse 72, vers 2434-2445. |
SOURCE: | Bertrand de Bar-sur-Aube, Aymeri de Narbonne. Didot: Paris, 1887.Edition J. L. Perrier |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 306067 accreditee |
CONTEXTE: | Un moine pécheur meurt. Il demande à un ami prêtre de prier pour lui et de dire des messes à son intention. |
COTEXTE ET CITATION: | Plura de dolur e de ennui E fist le servise pur lui. Mut se pena de l’alme aidier Kar Ainz l’ama de cuer entier. L’amur del cors valt mut petit Ke l’alme met puis en despit. Il pleura de douleur et de tourment et célébra la messe pour lui. Il s’efforça de soulager son âme car il l’aimait d’un cœur sincère. L’amour du corps ne vaut pas grand-chose quand on néglige l’âme. |
NOTES: | XXXVII, v. 195-199. |
SOURCE: | Adgar, Le Gracial. Ottawa: Presses de l'Université d'Ottawa , 1982.Édition de Pierre Kunstmann |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 306076 accreditee |
CONTEXTE: | Le Diable prend la forme d’un taureau, d’un chien, puis d’un lion pour tuer un moine ivre. La Vierge vient le défendre. |
COTEXTE ET CITATION: | Or vint cum un grant leün fust Ruillant des oilz e abaiant Cum devorer le peüst a tant. Mais tierce feiz vint la pucele Ki anceis i fud, sainte e bele. Ainz ke cist le peüst damagier Vint la pucel lui aidier : D’une verge k’en sa main out Bati le fel si k’il criout. Alors il vint sous la forme d’un grand lion, roulant des yeux et rugissant. Il menaçait de le dévorer. Mais une troisième fois arriva la jeune fille sainte et belle, comme précédemment. Avant que celui-ci ait pu lui faire le moindre mal, avec un bâton qu’elle avait dans la main, elle frappa le traître et le fit crier. |
NOTES: | T. XVIII, v. 60-68. |
SOURCE: | Adgar, Le Gracial. Ottawa: Presses de l'Université d'Ottawa , 1982.Édition de Pierre Kunstmann |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 306079 accreditee |
CONTEXTE: | Trubert couche avec la duchesse de Bourgogne qui est convaincue qu'il s'agit de son mari. La duchesse satisfaite de la performance inespérée de son prétendu mari le retient jusqu'à près de minuit. Le duc vient ensuite trouver sa femme au lit qui s'étonne de son ardeur exceptionnelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Au lit la dame en vint tantost, les dras lieve, au lit entra. Ainz la dame ne refusa, qu'ele croit que ce soit ses sires ; por ce ne l'ose contredire. Et Trubert la dame rembrace, autre chose ne quiert ne trace ; touz ses bons et ses volantez en fist et puis est retornez ; […] Et Trubert si la rembraça si recommence la berrie et la dame en est mout lie. |
NOTES: | P. 22-23, v. 636-644 ; 654-656. |
SOURCE: | Douin de Lavesne, Trubert. Paris/Genève: Droz, 1974.Édition G. Raynaud de Lage, Manuscrit BnF fr. 2188 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306109 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval chevauche jusqu’au soir. Alors qu’il ne trouve rien pour passer la nuit, il entend sonner la cloche d’un ermitage. Deux ermites de grand âge y demeurent. Il s’y rend et leur demande l’hospitalité. Topos de l’accueil frugal propres aux ermites. |
COTEXTE ET CITATION: | Erbes, laitues et cresson i ot, et menu fruit salvage qui fu coillis par le boschage ; mais il n’i ot claré ne vin, Ainz but de l’iaue a un bachin tant qu’il en ot le cuer tot plain. |
NOTES: | P. 56, v. 15778-15783 |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |